Marie et Jean Dubois, un couple de retraités parisiens, ont attendu des années avant de pouvoir s'équiper d'appareils auditifs. Le coût prohibitif - près de 2 000 euros de reste à charge par oreille - les retenait. Aujourd'hui, grâce à la réforme du "100% Santé" lancée par le gouvernement français, ils peuvent enfin entendre à nouveau sans se ruiner. Leur histoire illustre l'impact majeur de cette révolution dans l'accès aux soins auditifs.
Marie et Jean Dubois redécouvrent le plaisir d'une conversation claire grâce à leurs nouveaux appareils auditifs entièrement remboursés.
"C'est comme si quelqu'un avait rallumé la lumière après des années dans le noir", confie Marie, 68 ans, les yeux brillants d'émotion. "Je peux enfin entendre mes petits-enfants rire, suivre une conversation au restaurant, regarder la télévision sans déranger tout le quartier. Et tout ça sans dépenser un centime de ma poche."
L'histoire de Marie et Jean commence il y a cinq ans, lorsqu'ils ont tous deux commencé à remarquer une baisse progressive de leur audition. "Au début, on met ça sur le compte de l'âge", explique Jean, 71 ans. "On demande aux gens de répéter, on monte le volume de la télé. Mais petit à petit, ça isole. On évite les sorties, on ne répond plus au téléphone. C'est insidieux."
de Français souffrent de troubles auditifs
Quand je leur demande pourquoi ils n'ont pas consulté plus tôt, la réponse est unanime : le coût. "Nous avions rendez-vous avec un audioprothésiste en 2017", raconte Marie. "Quand il nous a annoncé environ 1 500 euros de reste à charge par oreille, même avec notre mutuelle, on a fait demi-tour. Sur nos petites retraites, c'était impensable."
Un audioprothésiste procède à l'ajustement personnalisé d'un appareil auditif de Classe I, entièrement pris en charge.
Cette situation n'est malheureusement pas unique. Selon les données du gouvernement, sur les 6 millions de Français malentendants, seuls 35% étaient équipés d'appareils auditifs avant la réforme. Les conséquences sanitaires de cette sous-équipement sont graves : isolement social, dépression, déclin cognitif accéléré, perte d'autonomie.
Sophie Laurent (SL) : Quand avez-vous entendu parler de la réforme pour la première fois ?
Jean Dubois (JD) : "C'était en 2018, quand le Président Macron a annoncé le 'RAC zéro' - le reste à charge zéro - pour l'optique, le dentaire et l'auditif. Au début, on était sceptiques. Ça semblait trop beau pour être vrai. Des appareils auditifs de qualité, entièrement remboursés ? On se disait qu'il y aurait forcément un piège."
Marie Dubois (MD) : "On a attendu 2019, quand la première phase est entrée en vigueur. Notre voisine en a profité et nous a dit que c'était vrai. Elle n'avait payé que 600 euros au lieu de 1 500. On a pris rendez-vous immédiatement."
Le bonheur de retrouver une audition claire grâce aux appareils de Classe I du 100% Santé.
SL : Comment fonctionne exactement cette réforme ?
JD : "Notre audioprothésiste nous a très bien expliqué. Il y a maintenant deux catégories d'appareils. Les appareils de Classe I sont entièrement remboursés - c'est le fameux 'RAC zéro', on ne paye rien de sa poche. La Sécurité sociale et la mutuelle se répartissent le coût. Les appareils de Classe II sont plus haut de gamme, avec des prix libres, mais avec une base de remboursement plus élevée qu'avant."
MD : "Au début, on pensait que les appareils 'gratuits' seraient de mauvaise qualité, genre de gros machins moches derrière l'oreille. Mais pas du tout ! L'audioprothésiste nous a montré que les appareils de Classe I incluent des modèles très discrets, même des intra-auriculaires. Ils ont 12 canaux de réglage, des systèmes anti-acouphènes, connectivité Bluetooth, réduction du bruit du vent... C'est de la vraie technologie moderne !"
Reste à charge avec les appareils Classe I depuis 2021
SL : Vous avez mentionné 2019. La réforme ne s'est pas faite du jour au lendemain ?
JD : "Non, c'était progressif. En 2019, les prix des appareils de Classe I ont été plafonnés à 1 300 euros, et on ne payait plus que 600 euros de notre poche en moyenne. En 2020, le plafond est descendu à 1 100 euros, et notre reste à charge n'était plus que de 300 euros. Et depuis janvier 2021, c'est le vrai 100% : plafond à 950 euros et remboursement intégral."
MD : "Nous, on a profité de la phase 2020. On a payé 300 euros chacun, ce qui était déjà formidable comparé aux 1 500 d'avant. Mais notre fils a été équipé en 2021 - lui n'a rien déboursé du tout. Pour les enfants, c'est même encore mieux : 1 400 euros de plafond entièrement remboursés."
La diversité des appareils auditifs disponibles en Classe I : contours d'oreille traditionnels, RIC et intra-auriculaires, dans différentes couleurs pour s'adapter à tous.
SL : Qu'est-ce qui est inclus exactement dans ces appareils de Classe I ?
MD : "Beaucoup plus qu'on ne l'imaginait ! D'abord, il y a une période d'essai obligatoire de 30 jours. Si l'appareil ne nous convient pas, on peut le retourner sans frais. Ensuite, une garantie de 4 ans - 4 ans ! Ça couvre les pannes, les réparations. Et le suivi est inclus : au moins un rendez-vous par an avec l'audioprothésiste pour ajuster les réglages selon l'évolution de notre audition."
JD : "Les appareils doivent aussi avoir au minimum trois options parmi : système anti-acouphènes, connectivité sans fil, réduction du bruit du vent, synchronisation binaurale, microphone directionnel adaptatif, bande passante étendue jusqu'à 6 000 Hz, ajustement automatique du volume, contrôle du larsen. Les miens ont cinq de ces options. C'est loin d'être de la technologie bas de gamme !"
SL : Concrètement, qu'est-ce que ça a changé dans votre vie ?
MD : "Tout ! Je peux à nouveau aller au théâtre, au restaurant avec nos amis. Je comprends ce que disent mes petits-enfants sans leur demander de crier. Je réponds au téléphone sans appréhension. C'est une renaissance sociale. J'avais commencé à éviter les sorties parce que je ne suivais pas les conversations. On se sent bête de toujours demander 'Quoi ? Pardon ?' C'est humiliant. Maintenant, je revis."
Le sourire retrouvé grâce à une meilleure audition : Marie peut à nouveau profiter pleinement de ses relations sociales.
JD : "Pour moi, c'est la sécurité aussi. Je peux à nouveau entendre les voitures dans la rue, les avertissements, la sonnette. Et puis, il y a des petits plaisirs qu'on oublie : les oiseaux qui chantent le matin, la pluie sur les vitres, la musique. Mon audioprothésiste m'a expliqué que ne pas traiter sa perte auditive accélère le déclin cognitif. C'est prouvé scientifiquement. En étant appareillé, je protège aussi mon cerveau."
SL : Qu'en est-il des appareils de Classe II, les plus haut de gamme ?
JD : "C'était une grosse préoccupation des professionnels. Ils craignaient que tout soit réglementé. Mais finalement, les prix de la Classe II restent libres. La base de remboursement est la même que pour la Classe I - donc 400 euros de la Sécurité sociale depuis 2021, contre 119 euros avant - mais les mutuelles 'responsables' plafonnent leur prise en charge à 1 700 euros par oreille au total."
MD : "Notre audioprothésiste nous a proposé les deux options. Les Classe II offrent encore plus de fonctionnalités : rechargeable, intelligence artificielle, applications smartphone très avancées, meilleure performance dans les environnements très bruyants. Pour nous, la Classe I était largement suffisante. Mais il nous a dit que des musiciens professionnels ou des personnes avec des pertes auditives très complexes peuvent avoir besoin de ces technologies supplémentaires."
SL : Comment s'est passé le suivi avec votre audioprothésiste ?
MD : "Impeccable. Il y a eu un premier rendez-vous très complet avec des tests auditifs détaillés. Ensuite, la prise d'empreintes pour les embouts. Puis la remise des appareils avec une formation complète : comment les mettre, les entretenir, changer les piles ou les recharger. Et après, les rendez-vous de suivi. Au début, j'y allais tous les mois pour des micro-ajustements. Maintenant, c'est deux fois par an."
JD : "Un truc bien aussi : si on déménage ou si on veut changer d'audioprothésiste pour une raison quelconque, c'est facilité. L'ancien pro transmet le dossier complet au nouveau. Il y a une vraie traçabilité maintenant. On reçoit même des questionnaires de satisfaction pour évaluer la qualité du service."
Le suivi personnalisé est au cœur de la réforme : chaque patient bénéficie d'ajustements réguliers pour une audition optimale.
SL : Le gouvernement a aussi promis de former plus d'audioprothésistes ?
JD : "Oui, c'était nécessaire. Avec plus de gens équipés, il faut plus de professionnels. Le numerus clausus est passé de 214 à 300 étudiants par an d'ici 2021. Ça assure qu'il y ait assez de pros formés pour tous nous suivre correctement. C'est pas comme certains pays où on achète un appareil en ligne et on se débrouille. Ici, l'accompagnement humain reste central."
SL : Comment percevez-vous cette réforme d'un point de vue politique ?
MD : "Comme une vraie mesure de justice sociale. Le Président Macron l'a dit lui-même lors de l'annonce : trop de Français 'renoncent à se soigner' et sont ainsi 'privés de pouvoir sourire, voir et entendre'. Ce sont ses mots exacts. Il a qualifié ça de 'tragédies personnelles'. Et il a raison ! Quand on ne peut pas se payer des lunettes, des soins dentaires ou des appareils auditifs, on est exclu de la société."
JD : "Le fait que ça concerne aussi l'optique et le dentaire, c'est cohérent. Ce sont les trois postes où les restes à charge étaient les plus lourds. Et le gouvernement a promis qu'il n'y aurait pas de 'marché de dupes' - que les mutuelles ne profiteraient pas de la réforme pour augmenter leurs cotisations de façon abusive. Il y a un mécanisme de surveillance."
Objectif de taux d'appareillage visé par le gouvernement
MD : "Il y a aussi tout un volet prévention. Le président a annoncé des dépistages auditifs automatiques pour les jeunes : à 8-9 ans, 11-13 ans et 15-16 ans, inclus dans les bilans de santé obligatoires et remboursés à 100%. Détecter tôt, c'est crucial. Si on avait été dépistés plus jeunes, on aurait peut-être évité une partie de nos problèmes."
SL : Avez-vous trouvé l'information claire sur ce que couvrait votre mutuelle ?
MD : "Franchement, avant c'était le flou total. Chaque mutuelle avait sa propre terminologie, ses propres tableaux. Impossible de comparer. Maintenant, dans le cadre du 100% Santé, toutes les mutuelles doivent utiliser les mêmes intitulés, les mêmes rubriques. Il y a un tableau de garanties standardisé. On peut vraiment comparer les offres."
JD : "Elles doivent aussi fournir des exemples de remboursements en euros, pas juste des pourcentages incompréhensibles. C'est un vrai progrès pour nous, les assurés. On peut enfin savoir ce qu'on achète. Cette harmonisation s'est faite progressivement sur 2019, avec une application complète début 2020."
SL : Que diriez-vous aux personnes qui, comme vous avant, hésitent à franchir le pas ?
MD : "N'attendez plus ! Si vous avez des difficultés à entendre, consultez. Le coût n'est plus une excuse. Avec le 100% Santé, vous pouvez être équipé sans rien payer. Et même si vous optez pour du Classe II plus haut de gamme, le remboursement est bien meilleur qu'avant."
JD : "La perte auditive non traitée a des conséquences graves : isolement, dépression, déclin cognitif. C'est scientifiquement prouvé. Pourquoi se priver d'une meilleure qualité de vie alors que c'est désormais accessible ? On regrette juste une chose : ne pas l'avoir fait plus tôt."
La technologie auditive moderne est désormais accessible à tous les Français grâce à la réforme du 100% Santé.
MD : "Et puis, c'est rassurant : 30 jours d'essai, si ça ne va pas, on rend. 4 ans de garantie, suivi régulier inclus. Tous les types d'appareils, même les intra-auriculaires discrets. C'est vraiment pensé pour nous, les patients. Le gouvernement vise 45 à 50% d'appareillage des personnes qui en ont besoin. Avant, on était à 35%. Avec cette réforme, cet objectif est atteignable."
L'histoire de Marie et Jean n'est pas unique. Depuis le lancement du 100% Santé, des dizaines de milliers de Français ont franchi le pas. Les audioprothésistes constatent une augmentation significative des consultations. Les forums en ligne regorgent de témoignages similaires : des personnes qui n'osaient pas consulter en raison du coût et qui découvrent une nouvelle vie.
"On reçoit maintenant des gens de tous âges", confirme leur audioprothésiste, Laurent Mercier. "Avant, c'était principalement des retraités aisés ou des personnes avec d'excellentes mutuelles d'entreprise. Aujourd'hui, des employés, des artisans, des personnes aux revenus modestes viennent se faire appareiller. C'est exactement l'objectif de santé publique que visait cette réforme : réduire les inégalités d'accès aux soins."
Appareil auditif de Classe I entièrement remboursé par la Sécurité Sociale + Mutuelle
Bénéficiez des mêmes solutions d'appareillage que Marie et Jean Dubois grâce au dispositif 100% Santé. Des appareils auditifs de dernière génération, entièrement pris en charge, avec un accompagnement professionnel complet.
Spécial réforme 100% Santé :
✓ Bilan auditif complet gratuit et sans engagement
✓ Présentation des solutions Classe I (0€) et Classe II (remboursement partiel)
✓ Simulation de prise en charge personnalisée avec votre mutuelle
✓ Essai à domicile possible dans certaines situations
✓ Financement facilité pour les options Classe II si besoin
✓ Accompagnement administratif complet pour vos remboursements
Comme Marie et Jean l'ont découvert, la perte auditive n'est pas une fatalité. Grâce à la réforme du 100% Santé, l'accès aux appareils auditifs de qualité est désormais une réalité pour tous les Français, quel que soit leur niveau de revenus.
Les études scientifiques sont formelles : traiter sa perte auditive préserve la santé cognitive, maintient le lien social, prévient la dépression et favorise l'autonomie. C'est un investissement dans votre qualité de vie, qui ne vous coûte plus rien.
Si vous ressentez des difficultés à entendre, n'attendez plus. Prenez rendez-vous avec un audioprothésiste pour un bilan complet. Vous découvrirez les solutions adaptées à votre situation, et surtout, vous réaliserez que le coût n'est plus un obstacle.
Des milliers de personnes comme Marie et Jean ont déjà franchi le pas. Leur seul regret ? Ne pas l'avoir fait plus tôt. Ne laissez pas la perte auditive vous isoler. La solution existe, elle est de qualité, et elle est maintenant accessible à tous.